LE SOUFFLE DE L'ESPRIT EST BIJECTIF À LA FÉCONDITÉ C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)

Publié le par Clovis Simard

Biographie de Catherine de Sienne écrite par son confesseur Raymond de Capoue. Au-delà de son interêt biographique, cet ouvrage constitue également un témoignage sur la vie et les moeurs du XIVe siècle.


©Electre 2014

Quatrième de couverture

"Il y avait dans la cité de Sienne, en Toscane..."

Ainsi commence l'histoire de Catherine de Sienne conçue, dans cet ouvrage, d'abord dans un but apologétique et mystique.

L'auteur, le bienheureux Raymond de Capoue, biographe et confesseur de Catherine, véritable témoin de la vie et des moeurs du XIVe siècle, qui a mis dans ces pages tout son talent tout son amour, sa sincérité, son humilité, sa connaissance du cour humain et de la vie divine, nous livre là une ouvre vivante, pleine de charme, qui nous saisit. Il n'y a dans ce livre, comme l'a voulu le bienheureux Raymond de Capoue, "aucune fiction, aucune invention".

Catherine de Sienne, une
âme tout entière livrée au souffle de l'Esprit, nous expose sa doctrine féconde.

Une vie prodigieuse.

Théorème de la bijection

En analyse réelle, le théorème de la bijection est un corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, affirmant qu'une fonction continue et strictement monotone sur un intervalleconstitue une bijection entre cet intervalle et son image. Cette bijection est même un homéomorphisme, c'est-à-dire que la fonction réciproque est également continue.

Ce théorème n'est pas vrai sur les nombres rationnels, ce qui a empêché une construction rigoureuse de l'analyse jusqu'au xixe siècle. Pour une approche rigoureuse, il a fallu attendre les travaux de Dedekind et de Cauchy qui ont fourni une construction des nombres réels.

Théorème de la bijection entre segments — Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle [a, b] et à valeurs réelles, alors elle constitue une bijection entre [a, b] et l'intervalle fermé dont les bornes sont f(a) et f(b).

Démonstration

Notons J cet intervalle fermé, c'est-à-dire l'ensemble des réels compris entre f(a) et f(b).

  • La monotonie de la fonction implique que l'image de l'intervalle [a, b] est contenue dans J :
    • si f est croissante, pour tout x de [a, b] on a f(a) ≤ f(x) ≤ f(b) ;
    • si f est décroissante, pour tout x de [a, b] on a f(b) ≤ f(x) ≤ f(a).
  • Le fait que cette monotonie soit stricte assure que deux réels distincts ne peuvent avoir la même image, autrement dit la fonction est injective sur [a, b].
  • Enfin, le théorème des valeurs intermédiaires (qui s'appuie sur l'hypothèse de continuité) garantit que tout élément de J admet au moins un antécédent par f , c'est-à-dire que la fonction est surjective dans J.

Formulation équivalente

Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle [a, b] alors, pour tout réel k dans J, il existe une unique solution à l'équation f(x) = k d'inconnue x dans [a, b]. En outre, cette équation n'a pas de solution sur [a, b] pour les autres valeurs de k.

Sur un intervalle quelconque

Forme de l'intervalle image en fonction du sens de la monotonie de et de la forme de l'intervalle de départ.

Le théorème se généralise à des intervalles ouverts ou semi-ouverts, l'intervalle étant alors un intervalle de même nature, avec des bornes pouvant être finies ou infinies. L'existence des limites de la fonction aux bornes de l'intervalle est assurée par la monotonie : il s'agit alors des bornes supérieure et inférieure des valeurs de la fonction sur cet intervalle.

Cette généralisation peut être ramenée à la formulation suivante :

Théorème — Si est continue et strictement monotone sur un intervalle de bornes et (finies ou infinies), pour tout réel strictement compris entre les limites de en et en , il existe un unique de tel que , autrement dit l'équation admet une unique solution dans .

Applications

Ce théorème permet de définir certaines fonctions réciproques comme la fonction racine carrée, les fonctions trigonométriques réciproques arc sinus, arc cosinus et arc tangente, mais aussi l'exponentielle à partir du logarithme népérien.

LE SOUFFLE DE L'ESPRIT EST BIJECTIF À LA FÉCONDITÉ C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)
LE SOUFFLE DE L'ESPRIT EST BIJECTIF À LA FÉCONDITÉ C'EST MATHÉMATIQUES(fermaton.overblog.com)
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article